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MEMORANDUM

QUID ?

Le "Mémorandum sur le développement en Afrique Noire" est la "bible" du développement en Afrique Noire vu par Afrika Télèp. C’est un ouvrage dans lequel l’auteur analyse les sept facteurs qui retardent le démarrage réel du développement dans cette partie du monde, et qui sont :

  1. L’absence d’une stratégie de base globale et intégrée
  2. Le voile du discours politique
  3. Le manque d’engagement des intellectuels et des cadres
  4. L’absence de base d’enracinement des thématiques de développement
  5. Le silence entretenu autour du développement
  6. L’inefficacité de la mise en œuvre des projets
  7. La conception même du développement

Un peu d'histoire...

L’écriture de ce mémorandum est née d’un constat sur le terrain après un travail d’enquête dans quatorze pays africains : le Cameroun, le Gabon, la Centrafrique, les 2 Congo, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal, le Bénin, le Togo, la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Mali. Le développement n’est pas adapté. Après plusieurs lettres adressées, en vain, à certains dirigeants africains (dont feu le Président Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire), l’idée d’écrire le mémorandum est alors née. Mais écrire un petit mémorandum ne suffisait pas, il fallait passer à l’acte. C’est pourquoi Afrika Télèp essaie d’appliquer les propositions contenues dans le mémorandum, pour montrer une autre approche du développement. Malheureusement, une pleine application n’a pas encore été possible faute de moyens.

Etre acteur de son propre développement

Le Mali est un pays à partir duquel on peut atteindre et changer toute l’Afrique Noire, grâce à son histoire et sa culture. AFRIKA TELEP a déjà, par deux fois, introduit des extraits de son mémorandum auprès des autorités de tutelle (Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales). Une plaquette est actuellement en cours de conception et sera présentée au Président de la République lui-même, en temps voulu. Notre conviction et notre credo sont qu'il faut parvenir à insérer le changement dans la vie des populations, c’est-à-dire dans leur mouvement et leur rythme. Il faut faire les choses selon les populations que l’on cherche à développer et non selon d’autres considérations, tant il est vrai que développer signifie mettre en mouvement ce qui existe en propre, dans le sens de la recherche de la pleine mesure. Car c’est la capacité à faire ou ne pas faire des peuples qu’on développe. Ce n’est pas ce qu’on apporte qui est le développement. On ne peut donc développer un peuple que selon lui et jamais autrement. Et lorsque les choses sont faites de cette manière, il n’y a aucune possibilité d’échec parce que c’est dans le sens de l’existence qu’on développe la vie.

Des structures ont été créées, développées et spécialisées autour des efforts de développement, mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu d’entité spécialisée dans la communication, l’information et la sensibilisation de proximité, basées sur l’utilisation systématique et stratégique des valeurs culturelles et traditionnelles des populations concernées. Il est temps d’en créer une pour combler cette lacune dramatique. Une telle entité, transversale à toutes les structures et tous les projets de développement, permettrait d’optimiser la réceptivité des populations, de capitaliser les efforts et de maximiser les acquis. Car, il n’est nul besoin de démontrer que plus on ‘colle’ à la culture de quelqu’un, plus il se sent concerné.

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